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Comme un symbole juste avant la trêve, le PSG a cédé son fauteuil de leader de Ligue 1 à l’AS Monaco. Tenu en échec par l’OGC Nice dimanche soir (1-1), Paris vient de boucler une semaine compliquée, marquée par le mini psychodrame autour de la non-convocation d’Ousmane Dembélé pour la rencontre de Ligue des champions et la prestation générale décevante sur la pelouse d’Arsenal (défaite 1-0), qui ont pimenté la situation.
Perdre face à l’une des meilleures formations de Premier League n’a évidemment rien d’infamant, mais la manière interpelle. Quelques chiffres, également.
La stat’ qui fait mal à Luis Enrique au PSG
Installé sur le banc du Paris Saint-Germain depuis l’été 2022, l’Espagnol s’est révélé être un personnage clivant, notamment par ses sorties médiatiques. Bien qu’il martèle qu’il n’a pas été embauché uniquement pour remporter la Ligue des champions tant convoitée, Luis Enrique a réitéré cette semaine que son équipe « doit gagner toutes les compétitions ».
Luis Enrique a remporté 64,5% de ses rencontres sur le banc avec le PSG en compétition officielle !
Le plus faible ratio de victoires pour un entraineur depuis Carlo Ancelotti en 2013 (63,7%) avec le club.
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— Actu Foot (@ActuFoot_) October 6, 2024
Le problème est que, d’un point de vue statistique, l’ancien sélectionneur de la Roja affiche le pire pourcentage de victoires depuis 2013. Avec désormais un ratio de 64,5 % (40 victoires, 14 nuls et 8 défaites en 62 matches), le coach du PSG semble encore chercher la bonne formule pour mener son équipe au sommet.
Une animation offensive dans le brouillard
Dans la capitale, l’année 2024 a été marquée par le départ de Kylian Mbappé au Real Madrid. Alors qu’on s’attendait à voir la direction parisienne frapper fort sur le mercato, l’ancien numéro 7 n’a pas été remplacé. À cela s’ajoute la blessure de Gonçalo Ramos. L’absence d’un véritable avant-centre se fait sentir, d’autant que Randal Kolo Muani semble perdre, de match en match, du crédit aux yeux de Luis Enrique.
Sur les ailes, Ousmane Dembélé et Bradley Barcola ont partiellement compensé la perte du nombre de buts qu’inscrivait habituellement Mbappé. Mais là où le crack de Bondy avait l’habitude de débloquer des situations lors des grands rendez-vous de Ligue des champions, ces deux nouveaux venus seront davantage attendus.
Plus inquiétant encore, Dembélé et surtout Barcola semblent marquer le pas après un début de saison prometteur. La question de l’absence de renforts offensifs durant le mercato refait donc surface.
Et si le PSG et Luis Enrique payaient le prix du mercato estival ?
Si Luis Enrique est de plus en plus questionné quant à sa capacité à être l'homme de la situation, la direction du club porte également une part de responsabilité. La signature de Kolo Muani en toute fin de mercato 2023, par exemple, est un choix du président, fait sans l’aval de son entraîneur, dont le manque d’affinité pour le profil de jeu du Tricolore n'a surpris personne.
"Si tengo que quedar eliminado de la Champions... ¡Va a ser jugando al fútbol!".
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Capítulo 2, a las 22:00 en Movistar Plus+ (Dial 7). #LuisEnrique
Ya en VOD: https://t.co/SvV7eajU8S pic.twitter.com/4ksKeU0Mgx
— Fútbol en Movistar Plus+ (@MovistarFutbol) October 7, 2024
Le PSG aurait-il dû se positionner sur un joueur comme Victor Osimhen, finalement transféré de Naples à Galatasaray ? S’il ne souhaitait pas débourser une somme importante, Paris aurait-il dû envisager le retour de Moise Kean, auteur d’un passage satisfaisant en 2020-2021, et qui a finalement rejoint la Fiorentina pour 12 millions d’euros cet été ?
Là encore, la compatibilité de ces joueurs avec les idées de jeu de Luis Enrique reste à débattre. Toutefois, une arrivée aurait probablement apporté des solutions supplémentaires à l’attaque parisienne, quelque peu dans le brouillard.
Mon action favorite ? Un une-deux entre les bords de la Garonne et les potreros du Río de la Plata. Supporter du TéFéCé et socio d'Argentinos Juniors.
